Le célibat n’est PAS la raison derrière les abus sexuels, ni derrière le manque de vocations non plus.
Avec le Pape Benoît XVI qui démissionne, CNN et d’autres organes de presse se sont déchaînés à propos de corruption, de papauté et du problème du célibat des prêtres. Combien de gens proclament haut et fort que l’Église Catholique doit changer ! N’importe quelle personne ayant un agenda contre l’Église ne peut pas s’en empêcher.
Beaucoup de gens ont accepté le mythe selon lequel le célibat des prêtres est la cause principale pour les abus sexuels dans l’Église, ainsi que la raison derrière le sérieux manque de prêtres. Si les
vieux os à Rome pouvaient juste vivre avec leur temps et supprimer le célibat des prêtres, et les autoriser à se marier, alors il y aurait une augmentation du nombre de vocations et une réduction du nombre d’enfants victimes d’abus. Simple, n’est-ce pas ?
Le problème vient de deux mythes qui doivent être examinés :
1. Que la pédophilie répandue dans l’Église puisse être directement liée au célibat des prêtres, avec une foule d’autres problèmes.
2. Que le célibat des prêtres est la cause directe du manque de prêtres et du manque d’intérêt dans la prêtrise.
RÉPONSE AUX OBJECTIONS
Les abus sexuels ne viennent pas du célibat, mais d’un manque de celui-ci ! La pédophilie elle même n’est pas non plus un problème de célibat mais un trouble psychologique, une maladie
mentale. Cela s’applique pour tout le monde, clergé ou laïcs.
Pendant que les médias voudraient nous faire croire différemment – statistiquement ou autrement – l’Église Catholique fut une des institutions qui a eu le moins de personnes commettant des abus sexuels dans le monde. Ce que les médias ne disent pas, c’est que 99 % des cas d’abus qu’ils rapportent sont des vieux cas qu’ils ont recyclé – la plupart s’étant passé il y a 30-50 ans. Pourtant,
ils sont présentés de nos jours comme s’ils étaient récents, alors qu’ils ont eu lieu il y a un demi siècle.
Vous ne me croyez pas ? Regardez le « John Jay College of Criminal Justice » qui a rigoureusement effectué toute la recherche majeure sur ce problème. Leur dernier rapport de 2008 montre, pour les mineurs, qu’il n’y a que six ou sept allégations crédibles chaque année. Pas sept-cent. Pas soixante dix. Sept. Et c’est sept sur les quarante mille prêtres et dizaines de milliers d’employés travaillant au sein de l’Église Catholique. Bien entendu, un seul cas est déjà un cas de trop, mais l’accusation selon laquelle l’Église a toujours un gros problème, ou bien que les prêtres sont des pédophiles, est biaisé et sans fondements.
D’AUTRES FAITS
Poussons le bouchon un peu plus loin et et exposons au grand jour les petits secrets que les gens soit ne connaissent pas, soit dont ils ne veulent pas parler :
– C’est un fait que la majorité des abus sexuels sons commis dans la famille ! Les études révèlent que près de 85 % des abus sexuels ont eu lieu au sein d’une famille. Les taux les plus hauts d’abus viennent des membres de la famille, puis des baby-sitters, puis des voisins et des amis.
– Après le cercle familial, le plus grand nombre d’abus sexuels arrivent à l’école. Ces abus représentent jusqu’à 15 % des cas au total.
– Vers le fond de la liste d’abus se trouvent les institutions religieuses. Et, dans cette catégorie, les Fois non-Catholiques ont un taux d’abus égal voire supérieur à l’Église Catholique, alors même que les Catholique ont dix fois plus de fidèles que ces autres églises. Si le célibat, le fait de ne pas permettre aux hommes de se marier, menait à tant de problèmes (incluant les abus sexuels), alors comment expliquer que ce sont les familles qui soient le plus touchées par ce problème ? Les époux se marient. Ils font l’amour. Et pourtant, le taux d’abus d’enfants est extraordinairement plus bas chez les célibataires. La preuve est dans les faits.
De nouveau, un seul cas est déjà un cas de trop, et l’Église Catholique devrait être tenue au plus haut standard, bien plus que les institutions laïques. Toutefois, c’est un mensonge de dire que
l’Église perpétue le plus d’abus. Ce n’est pas une déclaration honnête. Et, pour tous les gens qui hurlent, scandent, protestent, et se plaignent en disant que l’on doit restreindre la mauvaise et corrompue Église Catholique afin de protéger les enfants, devraient aussi ne plus se voiler la face à propos des familles et des écoles où le taux d’abus est 100 fois supérieur à celui dans l’Église. 100 fois ! Si ces mêmes personnes étaient réellement préoccupées à propos du fait de protéger les enfants (et non pas de juste attaquer l’Église), alors elles voudraient aussi restreindre tous les
domaines où le problème est réellement sévère. À la place, c’est leurs biais anti-Catholique qui s’affiche.
Il faut se rappeler que presque tous les prêtres sont des hommes bons, saints et croyants, et l’ont été pendant la majorité de l’histoire de l’Église. Des personnalités comme Jésus, St Paul, Mère Thérésa, et le Pape Jean-Paul II, furent tous célibataires et ont vécu leurs vies de manière exemplaire. Jésus lui-même, ainsi que St Paul, furent ceux qui enseignaient le célibat, et non pas l’Église (Mt. 19:12; 1 Cor. 7:7-8). Est-ce que les gens qui ont un problème avec l’enseignement de l’Église sur le célibat ont aussi un problème avec Jésus ?
LES PRÊTRES MARIÉS
Quid de la crise et du manque croissant de prêtres ? Laisser les prêtres se marier n’amènerait-il pas plus de gens à la prêtrise et donc régler le problème ? La réponse est non. Les prêtres de Rite
Oriental de l’Église Catholique peuvent se marier, et ils subissent le même manque de prêtres que les prêtres de Rite Romain.
De plus, le célibat n’est pas le problème, mais plutôt une crise de Foi. Non seulement les hommes ne discernent plus de vocations à la prêtrise, plein ne prient même pas, ne vont pas à l’Église ou ne croient pas à ce que leur religion enseigne – et cela arrive aussi de l’autre côté. J’ai demandé une fois à un prêtre Catholique de Rite Oriental qui était marié si le célibat était la cause du manque de prêtres. Il me répondit que son église avait des prêtres mariés et souffrait du même maux. Il me disait qu’il n’y aurait pas de différences si les prêtres pouvaient se marier. Il me parlait ensuite des grandes difficultés de gérer une église en même temps qu’une famille, des problèmes que même les pasteurs Protestants rencontrent très souvent. Ce prêtre parlait de sa propre expérience, d’où est-ce que parlent ceux qui persécutent l’Église?