En tant qu’intervenant, je fais toujours une expérience en utilisant des légos afin de prouver que les
choses mortes ne peuvent pas mouvoir ou bien créer quoi que ce soit … incluant elles-mêmes. Je
dis à mon audience que j’ai assemblé un jour une grande maison en légos. En utilisant ma mémoire
et mon intelligence, je pourrais probablement le refaire, ou au moins arriver à un résultat très
proche. Cependant, s’il n’y a pas de Dieu, il n’y a personne pour reconstruire la maison et on doit
me retirer de l’équation. À ce moment-là, devant l’audience, je verse plein de légos venant d’un
grand sac pour voir si ils vont s’assembler comme par magie.

Je l’ai fait pendant plus de dix ans, et jamais deux légos ne se sont assemblés au hasard. Je pourrais
attendre toute ma vie, et une maison en légos ne se construirait pas toute seule. Cela ne pourrait pas
arriver, et cela n’arrivera pas. (Gardez en tête aussi que si Dieu n’existait pas, et dans cette analogie
je représente Dieu, il n’y aurait personne pour lancer les légos. Ils resteraient inertes dans le sac
jusqu’à finir par se désintégrer. Ils ne peuvent pas se mouvoir, et donc, ils ne peuvent pas créer).

Ainsi, si on veut une maison, un être intelligent – ici un être humain – devra la construire. De la
même manière, un univers mort, ou plein d’univers morts ne peuvent pas créer non plus. Si une
maison en légos ne peut pas se créer, car elle est sans vie et sans mouvement, dans ce cas-là un
univers entier ayant bien, bien, bien, bien plus de parties non plus ne le peut pas. En conséquence de
quoi, il doit y avoir un Architecte, un Créateur. C’est évident que cette preuve pointe vers Dieu !

Des athées tels que Richard Dawkins prétendent que l’évolution peut tout expliquer (ce que même
d’autres athées trouvent comme étant ridicule). Dawkins dit que n’importe quelle chose complexe
peut le devenir grâce à l’évolution. On peut observer cela avec les choses vivantes sur Terre, mais
deux questions viennent à l’esprit naturellement et qui détruisent cette façon de penser:

1. Comment a-t-on obtenu de la vie à partir de choses non-vivantes ? Comment est-ce que la vie a pu
spontanément sortir de matières mortes, inertes ?
2. Pendant que nous pouvons observer l’évolution dans des choses vivantes, les choses mortes
n’évoluent pas et ne marchent pas de la même manière. Même si Dawkins a tendance à traiter les
choses mortes comme des choses vivantes, il a tort de faire cela. Les choses mortes sont mortes.
Ainsi, on peut se demander comment l’univers, ou n’importe quelle chose morte, a pu évoluer
d’autres choses mortes ? La réponse : ce n’est pas le cas.

Ce sont juste deux raisons pourquoi l’évolution ne peut pas tout expliquer. L’évolution ne peut pas
donner de réponses à ces deux questions.

Dans un autre article, j’ai montré la complexité et l’intelligibilité de l’univers. Cela peut aussi
s’observer dans l’ADN. La science permet de constater que les minuscules, microscopiques brins
d’ADN contiennent plus d’information que quoi que ce soit dans l’univers connu. On ne peut pas
dupliquer quelque chose comme un brin d’ADN et aucun supercalculateur sur Terre ne pourrait
rivaliser avec le nombre d’informations que l’ADN peut contenir. Wow ! À quoi sert cette
information ? À apprendre aux protéines et aux acides aminés comment construire de la vie. Il y a
un but à cela ! Mais d’abord, voici un exemple à quoi l’ADN ressemble :

GCTTAATAGCCCTAGCTAGGGAGATTTCTATGAGGGGTG
ATTTCCCGGATATATTTGGGGCGGCTAAAAAATAGCCCTAGCTAGGGAGATTTCTAT
CCTAGCTAGGGAGATTTCTATGAGGGGGGGGGCCTAGCTACCCACCCAGGGGTGAG
ATTTCCCGGATATATTTGGGGCGGCTTAATATTTTTAAACTAGGGAGATTTCTATGAG
CCTAGCTAGGGAGATTTCTATGAGGGGGGGGGCCTAGCTAGGGAGATTTCTATGAG
ACACACACTGAACCCCCTAGCTAGGGAGATTTCTATGAGCCTAGCTAGGGAGATTTC
ATTTCCCGGATATATTTGGGAGAACAACAATAGGGGTGAGATTTCTATGAGGGGTGA

Maintenant, imaginez dans votre tête un livre entier de ce code. Allez-y, imaginez-le ! Ces dizaines
de milliers de lettres doivent s’aligner parfaitement pour que la vie puisse se former. Est-ce qu’elles
se sont assemblées un jour, par hasard, par accident ? Pour en montrer l’impossibilité, j’aime bien
faire une autre expérience avec des lettres de Scrabble.

Pour illustrer comment des choses mortes ne peuvent pas bouger ou se former ensemble, je laisse
tomber un ensemble de lettres de Scrabble de leurs sachets et j’essaye de former une citation célèbre
de Shakespeare : Être ou ne pas être, telle est la question. En tant qu’être humain intelligent, je
pourrais prendre les lettres et les aligner l’une après l’autre. Cependant, s’il n’y avait pas de Dieu, il
n’y aurait personne pour aligner ces lettres. Ainsi, je lance les lettres et observe si elles peuvent
former la citation par elles-mêmes (Note : S’il n’y avait pas de Dieu, pas d’êtres vivants, alors il n’y
aurait personne pour lancer les lettres, et elles resteraient à leur place sans bouger jusqu’à finir
désintégrées).

Seriez-vous surpris si je vous disais que cela n’a jamais marché ? En fait, depuis plus de dix ans, je
n’ai même pas réussi à avoir la bonne première lettre. Et c’est une phrase de seulement 33 lettres.
Maintenant, considérez que vous avez 150 à 200 pages de ce code d’ADN, des dizaines de milliers
de lettres toutes mises ensemble par hasard – on ne sait pas comment, par elles-mêmes – pour
former de la vie. Imaginez combien de lettres cela représente. Essayez de taper cela sur un
ordinateur ou de faire défiler 150 pages de texte sur un smartphone. Peu importe le langage, est-ce
que toutes les lettres peuvent s’assembler par hasard ? Vous verrez à quel point c’est d’une
complexité absurde. Et c’est pourtant exactement ce dont il est besoin afin de créer un simple
organisme mono-cellulaire, une amibe qui n’a pas encore évolué. Plein de critiques, comme Richard
Dawkins, disent que la complexité peut s’expliquer par l’évolution, mais ce que nous avons ici est
de l’ADN incroyablement complexe… et ce dès la première créature avant toute évolution. Rien ne
l’a précédée. Cette première forme de vie, le plus simple organisme mono-cellulaire a besoin d’une
«méga-complexité» afin d’exister. D’où est-ce qu’elle vient ? Comment ? Spontanément ? Par pure
chance ? Et, on ne mentionne même pas ici la nécessité de protéines, acides aminés etc. qui sont eux
aussi complexes.
(Soi dit en passant, c’est pour cela que certains athées disent qu’il doit exister des formes de vie
extraterrestre qui l’auraient créé). Maintenant, considérez que pour faire un être humain, cela
demanderait 3 milliards de lettres ATCG pour faire une vie humaine. Cela représente des centaines
de livres avec des centaines de pages du sol au plafond, occupant toute la place d’un salon. Essayez
d’envisager cela. C’est extrêmement complexe !

Et, cerise sur le gâteau, ajoutant au problème de l’impossibilité, il n’y avait pas assez de temps pour
que tout cela arrive spontanément en se basant sur l’âge de la Terre, aussi loin que l’on puisse la
dater actuellement. Benjamin Wiker fait une synthèse du problème d’un point de vue matérialiste :
«Vous voyez, pour que l’évolution Darwinienne se fasse, il faudrait avoir quelque chose qui soit
déjà vivant et qui puisse se reproduire et donner des traits désirables. Cependant, rien avant la
cellule ne permet cela, et même la plus simple des cellules est elle-même incroyablement complexe.
Imagine quelqu’un qui pense pouvoir conduire une voiture tout en essayant de la construire de
zéro.» Wiker dit quelque chose d’essentiel, «Quand bien même la plus simple des cellules serait apparue
sur Terre il y a 3.8 milliards d’années – littéralement, dès que les conditions de la Terre se
refroidissant leur permettrait d’exister… Un peut moins de deux milliards d’années se passeraient
avant que des cellules assez complexes, les Eucaryotes, arrivent sur le devant de la scène. Et ensuite,
relativement rien de bien intéressant ne serait arrivé pendant un milliard et demi d’années. Sur la
frise chronologique de la biologie, on aurait déjà ‘utilisé’ 4 milliards d’années – soit 90 % des 4.8
milliards d’années que la Terre aurait – avec pas grand-chose à montrer. Maintenant, la question qui
fâche : si cela prend trois milliards d’années de passer d’une cellule simple à une cellule complexe,
combien de temps – en prenant en compte la distance qu’il reste à parcourir – cela prendrait pour
passer à, disons, un iguane, une tortue, un cygne, ou un être humain par le même processus aveugle
de variations aléatoires et de sélection naturelle ? Il ne resterait plus que 10 % du temps disponible.
Si cela représentait 500 milliards d’années, les choses seraient différentes… mais ce n’est pas le
cas.» (En d’autres termes, s’il n’y avait pas de Dieu, il n’y aurait pas eu assez de temps pour que la
vie se développe naturellement, aléatoirement, aveuglément et lentement. La vision athée et
matérialiste ne marche pas).

Bien que beaucoup d’athées cherchent Dieu sincèrement, et aient des difficultés à croire en Lui, il
existe aussi beaucoup d’athées, d’agnostiques, de sceptiques, qui ne regardent pas les preuves pour
différentes raisons. Ils couvrent leurs yeux avec leurs mains et viennent ensuite hurler «Il n’y a pas
de preuves!» «Je ne vois aucune preuve!».

Comme nous l’avons déjà dit et répété, il y a beaucoup de preuves. Ils peuvent essayer de se
persuader du contraire, mais ils savent dans leur for intérieur qu’il existe quelque chose de plus
profond dans cette vie, un sens à l’existence, une vérité plus profonde. La preuve de l’existence de
Dieu est là. Ses empreintes et Son intelligibilité sont perceptibles partout dans Sa création.