Dans mon dernier article sur la Foi et les Bonnes Œuvres, nous avions vu comment la Bible enseigne le salut par la Foi ET par les Bonnes Œuvres, et non par la Foi Seule (Sola Fides). Examinons cela plus en détails.

Beaucoup d’honnêtes gens croient qu’ils peuvent être sauvés par la Foi Seule, mais beaucoup de ces mêmes personnes ne savent simplement pas que cette doctrine fut inventée par Martin Luther.

Encore moins réalisent que les premiers Chrétiens ne croyaient pas la Sola Fides. Il s’agit réellement d’un enseignement nouveau. (Pour ceux qui désirent des citations venant des premiers Chrétiens, je les mettrai à la fin de cet article).

La plupart des protestants ont mal compris ce qu’enseigne l’Église Catholique en ce qui concerne la Foi et les Œuvres. Il est cru que les Catholiques peuvent gravir les échelons jusqu’au Paradis, gagner leur salut par leurs propres moyens, ou mériter la vie éternelle en suivant leur propre chemin simplement en étant une bonne personne. Tout ceci est totalement faux.

Malgré les attaques des protestants fondamentalistes, l’Église Catholique est plus qu’au courant qu’ une personne ne peut pas gravir des échelons jusqu’au Paradis. L’Église n’a jamais enseigné cela, et un Catholique qui essayerait d’être «juste une assez bonne personne» se tromperait et ne connaîtrait pas sa Foi. Les protestants peuvent se rassurer, et être heureux de l’apprendre.

En fait, l’Église Catholique a condamné cette hérésie, connue sous le nom de Pélagianisme au 5e siècle, qui enseignait que l’homme pouvait atteindre le Paradis par ses propres moyens. Non. Rien de tout cela! Une personne a besoin de la Foi en Jésus Christ notre Seigneur, car ce sont uniquement Sa Passion, mort et résurrection qui peuvent expier pour nos péchés et nous ouvrir la voie du Paradis.

L’enseignement officiel de l’Église Catholique est que le salut est un don gratuit de Dieu, et qu’il n’y a rien que nous ne puissions faire pour le mériter. Le péché nous sépare de Dieu de manière permanente, et un millier ou un million de bonnes œuvres ne pourraient pas remplir ce vide. Seuls Jésus et Son sacrifice éternels le peuvent. Je pense que Catholiques et protestants sont d’accord sur ce point.

L’Église Catholique enseigne, tout comme la Bible, que nous sommes sauvés «par la grâce» (Actes 15:11). Cela veut dire que même avoir la foi est une grâce. Cela veut aussi dire que les bonnes œuvres que Dieu nous commande ne peuvent être accomplies que par Sa puissante grâce. (Soit dit en passant, la pratique Catholique du baptême des enfants est la preuve que les Catholiques n’ont pas besoin de gagner le salut. Les bébés sont justifiés par la grâce du Christ sans n’avoir rien fait).

Une fois qu’on a dit cela, il est tout aussi faux de dire que les bonnes œuvres ne comptent pour rien. Bien que l’on ne puisse pas «gagner» notre salut, Dieu nous commande de faire de bonnes œuvres (Éph. 2:10) et que nous serons jugés par ces œuvres (Matt. 25:31-46). La Foi et les œuvres sont censées marcher main dans la main . Ce n’est pas la foi seule. Ce ne sont pas les bonnes œuvres seules. Ce sont les deux, qui marchent ensemble.

Pour enfoncer le clou, chaque passage de la Bible qui parle du Jour du Jugement et de ce sur quoi nous serons jugés, mentionnent que nous serons jugés sur nos œuvres ! Bien évidemment, ce ne sont pas seulement les œuvres ni de gravir des échelons jusqu’au Paradis, mais ce sont des bonnes œuvres faites avec Foi. En d’autres termes, c’est une Foi vivante qui nous sauve. La Foi et les Bonnes Œuvres sont inséparables. Voici quelques versets:

Apocalypse 20:12 – Et je vis les morts, grands et petits, debout devant le trône; des livres furent ouverts, et un autre livre fut encore ouvert, c’est le livre de vie; et les morts furent jugés sur ce qui était dans les livres, selon leurs œuvres.

Apocalypse 22:12 – Voilà que je viens bientôt, et ma récompense est avec moi, pour rendre à chacun selon ses œuvres.

Matt. 16:27 – Car le Fils de l’homme viendra dans la gloire de son Père avec ses anges; et alors il rendra à chacunselon ses œuvres.

Matt. 25:41-45 – Alors il dira aussi à ceux qui seront à sa gauche: allez loin de moi, maudits, au feu éternel, qui a été préparé au diable et à ses anges; car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger; j’ai eu soif, et vous ne m’avez point donné à boire; j’étais sans asile, et vous ne m’avez point recueilli; nu, et vous ne m’avez point vêtu; malade et en prison, et vous ne m’avez point visité. Alors, eux aussi, lui répondront, disant: Seigneur, quand est-ce que nous vous avons vu ayant faim, ou soif, ou sans asile, ou nu, ou malade, ou en prison, et que nous ne vous avons point assisté ? Alors il leur répondra, disant: En vérité, je vous le dis, chaque fois que vous ne l’avez point fait à l’un de ces petits, à moi non plus, vous ne l’avez point fait .

Rom.2:5-7, 10-13 – Cependant, par ta dureté et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres: à ceux qui, par la persévérance dans les bonnes œuvres, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité, la vie éternelle … Mais gloire, honneur et paix à quiconque fait le bien, au Juif d’abord, et ensuite au Grec, car Dieu ne fait point acception des personnes. Ainsi, quiconque a péché sans la loi périra sans la loi, et quiconque a péché sous la loi sera jugé par la loi; car ce ne sont pas ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu; mais ce sont les observateurs de la loi qui seront justifiés.

2 Cor. 5:10 – Car nous devons tous comparaître devant le tribunal du Christ, afin que chacun reçoive ce qui est dû à son corps, selon ce qu’il a fait de bien ou de mal. Et il y en a d’autres. Relisez les si cela est nécessaire. Personne ne peut lire ces passages et affirmer que les œuvres ne «comptent pour rien» ou «ne sont pas nécessaires», enseigné par beaucoup de

dénominations protestantes. Les protestants qui disent qu’elles sont nécessaires sans pour autant compter pour le salut, sont proches des enseignements de l’Église Catholique. La nécessité de la Foi et des œuvres fut enseignée pendant plus de 2000 ans, tandis que la foi seule fut inventée par Martin Luther au 16ème siècle.

La Vérité à propos de la Foi et des Œuvres

La première fois que Paul mentionne les œuvres dans l’Épître aux Romains est dans Romains 1:5 où il parle de l’obéissance de la foi, ou «faire obéir à la foi» selon la traduction. La Foi et l’Obéissance (les deux étant des œuvres) vont toujours main dans la main et ne peuvent être séparées. C’est pourquoi lorsque quelqu’un demandait à Jésus comment aller au Paradis, Jésus ne leur a pas enseigné de ‘simplement croire’ et ensuite ‘d’aller trouver une bonne Église Biblique’. Non, il a donné une réponse Catholique, «garde les commandements» (Matt. 19:16-17). On le voit aussi dans Matt. 7:21-23 & Luc 6:46, où Jésus nous dit que nous

devons faire la volonté de Dieu pour entrer dans le Royaume des Cieux. Il y est écrit «Ce ne sont pas tous ceux qui me disent Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le royaume des cieux; mais celui qui fait la volonté de mon père qui est aux cieux, celui-là entrera dans le royaume des cieux.» Luc 6:46 ajoute «Mais pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, et ne faites point ce que je dis ?» Ainsi, l’obéissance à la Volonté de Dieu est nécessaire pour obtenir le salut. Après tout, quelle est la différence entre quelqu’un de ‘sauvé’ et quelqu’un de pas ‘sauvé’ ? Celui qui croit est celui qui a fait quelque chose, une œuvre: il a cru , il s’est repenti , il a confessé , et il s’est détourné de son ancienne vie. Ce sont des œuvres, pas simplement croire. «Même les démons croient.» Croire n’est pas suffisant.

Les gens ne peuvent pas faire uniquement ce qu’ils veulent et quand même espérer aller au Paradis juste en croyant (1 Cor. 6:9-10; Gal. 5:17-21; Heb. 12:26-27; 1 Jean 1:6, 2:3-4; Jean 15:5-6, 7, 10, 14; 2 Pierre 2:20-22; Apocalypse 3:3-5, 16, etc). Il n’y a rien à propos de la foi seule ni dans ces passages ni dans les suivants.

 

Matt. 19:16-22 «Et voilà que quelqu’un s’approchant, lui dit: Bon maître, que ferai-je de bon pour avoir la vie éternelle? Jésus lui répondit: Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon? Dieu seul est bon. Mais si tu veux entrer dans la vie, garde les commandements. Lesquels ? Demanda-t-il. Jésus répondit: tu ne tueras point; tu ne commettras point d’adultère; tu ne déroberas point; tu ne rendras point de faux témoignage; Honore ton père et ta mère, et aime ton prochain comme toi-même. Le jeune homme lui dit: J’ai observé tout cela depuis ma jeunesse; que me manque-t-il encore? Jésus lui dit: Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel; viens ensuite, et suis-moi. Lorsque le jeune homme eut entendu cette parole, il s’en alla triste; car il avait de grands biens.» (Note: Jésus l’a appelé à faire plus que les commandements afin d’obtenir le salut. Plutôt l’opposé que de simplement accepter Jésus en tant que Seigneur et Sauveur – ce que nous devons aussi faire soi dit en passant).

1 Jean 2:3-4 «Or, ce qui nous assure que nous le connaissons, c’est si nous gardons ses commandements. Celui qui dit le connaître et ne pas garder ses commandements est un menteur, et la vérité n’est pas en lui.» (Note: Les gens qui proclament qu’ils suivent Jésus mais qui pensent qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent ne sont pas dans la vérité et ne sont pas ses disciples).

Jacques. 2:14, 17, 21-24 “«Que servira-t-il, mes frères, que quelqu’un dise qu’il a la foi, s’il n’a point les œuvres? Est-ce que la foi pourra le sauver? [ La réponse est bien évidemment NON]. … Ainsi la foi, si elle n’a pas les œuvres, est morte en elle-même … Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu’il offrit son fils Isaac sur l’autel? Tu vois que la foi coopérait à ses œuvres [La position Catholique] , et que c’est par les œuvres que la foi fut consommée. Et ainsi fut accomplie l’Écriture, qui dit: Abraham crut, et ce lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que c’est par les œuvres que l’homme est justifié [sauvé], et non par la foi seulement.

Gal 5:6 –car, dans le Christ Jésus, ni la circoncision, ni l’incirconcision ne servent de rien; mais la foi qui agit par la charité. [La charité est une œuvre].

Et bien plus encore. Plutôt que de tous les écrire, je vais en lister encore plus en-dessous. Nous ne sommes pas sauvés par la foi seule, mais par:

— La Foi et les Œuvres (Jacques 2:19-24; Jean 6:28-29; Eph. 2:10)

— L’ œuvre de l’amour; sans l’amour, la foi ne peut pas vous sauver (1 Cor. 13:1-3). Note: L’amour est une œuvre tout comme la foi l’est (Gal. 5:6). Croire est quelque chose que l’on

fait (Jean 6:28- 29). C’est pourquoi Paul parle de l’obéissance de la foi (Romains 1:5).

— Le besoin de marcher dans la lumière, de rester fidèle à l’Évangile, et de s’aimer (1 Jean. 2:3-4; 1 Jean.2-10-11);

— Les œuvres sont nécessaires pour accompagner la foi (Matt. 25:31-46; Jacques 1:22; Tite 3:8).

Les œuvres seules ne nous sauveront pas. La foi seule ne nous sauvera pas. Une foi œuvrante le fera. La Foi et les bonnes ouvres sont toutes les deux nécessaires. Comme la Bible le dit «Montre- moi ta foi sans les œuvres, et moi je te montrerai ma foi par mes œuvres» (Jacques 2:18). Il n’y a pas de vraie foi sans les œuvres, et donc, pas de salut!

Les premiers Chrétiens

Voici parmi les plus anciens Chrétiens sur le sujet. Quelques uns parmi tant d’autres. Parfois, des protestants pointent du doigt les fois où certains des premiers Chrétiens, comme Saint Augustin ou Saint Jean Chrysostome par exemple, parlent de foi sans œuvres, du fait qu’une personne ne peut pas ‘gagner’ son salut, ou bien que les œuvres sont condamnées dans l’Écriture. Cependant, ce qu’ils ont du mal à réaliser, soit parce qu’ils ne les ont pas lu, soit parce qu’ils ont lu hors contexte, c’est qu’ils faisaient référence aux Gnostiques, Païens ou Juifs qui croyaient qu’ils pouvaient se sauver par eux-mêmes avec leurs œuvres (ce que l’Église Catholique condamne aussi, bien entendu). Ils condamnent aussi les œuvres de la loi Juive, les rituels obsolètes qui n’ont aucun pouvoir salvateur. Beaucoup de leurs écrits s’adressent aux gens comme les Pélagiens que l’Église Catholique condamne également. Ils ont condamné les œuvres seules, ou les œuvres en-dehors de la grâce du Christ, jamais les œuvres en conjonction de la foi ou faits par la grâce de Dieu (les Catholiques sont d’accord).

St. Irénée de Lyon (180 ap J.-C) «Dieu, en effet, se contenta d’abord de leur rappeler les préceptes naturels, ceux-là même que, dès le commencement, il avait donné aux hommes en les implantant en eux: ce fut le décalogue, sans la pratique duquel on ne peut être sauvé; et il ne leur demanda rien de plus […] Dieu a sauvegardé en tout temps et le libre arbitre et de l’homme et son exhortation à lui, afin que ceux qui auront désobéi soient jugés justement pour avoir désobéi, et que ceux qui auront obéi et cru en lui soient couronnés de l’incorruptibilité.» ( Contre les hérésies, IV, 15, 1-2).

Clément d’Alexandrie (202 ap J.-C): Lors donc que nous lisons dans l’Évangile : « Votre foi vous a sauvé, » nous ne supposons pas que le Sauveur ait voulu dire d’une manière absolue que tous ceux qui croiront, n’importe comment, seront sauvés. Nous savons qu’il faut joindre les œuvres à la foi. Car, cette parole, le Sauveur l’adressait aux Juifs seuls qui étaient en possession de la loi, dont la vie était irréprochable et auxquels rien ne manquait, sinon de croire au Seigneur ( Stromateis, Stromates, Chap. 14).

Origen (226-232 ap J.-C): Quiconque meurt dans ses péchés, même s’il professait de croire au Christ, ne croit pas réellement en Lui ; et même si ce qui existe sans les œuvres se fait appeler foi, une telle foi est une foi morte en elle-même, comme nous pouvons le lire dans l’épître de Jacques (Commentaires sur Jean 19:6)

Gregoire de Nysse (335-394 ap. J.-C): «[Paul] Ayant allié la justice à la foi et les ayant entrelacées, il prépare grâce à elles la cuirasse de l’hoplite, et il cuirasse, grâce à elles deux, le soldat de façon belle et sûre. Car il n’est pas possible que l’une disjointe de l’autre soit, à elle seule, une arme sûre pour celui qui la manie. Ni la foi séparée des œuvres de la justice ne suffit à sauver, ni inversement la justice d’une vie n’assure par elle-même le salut, lorsqu’elle est disjointe de la foi.» ( Homélies sur l’Écclesiaste, 8, 5).

Jean Chrysostome: « Celui qui croit au Fils, a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils, ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui ». Ici encore ce qu’il dit des peines, il le rapporte au Père, car il n’a pas dit la colère du Fils, quoique le Fils soit le juge ; mais il a nommé le Père pour effrayer davantage. Ne suffit-il pas, direz-vous, de croire au Fils, pour avoir la vie éternelle? Non. Écoutez ce que dit Jésus-Christ, qui le déclare par ces paroles : « Tous ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur, n’entreront pas dans le royaume des cieux ». (Matth. VII, 21.) Et le blasphème contre le Saint-Esprit suffit pour nous faire jeter dans l’enfer. Et pourquoi parler d’un article de doctrine? Quand bien même on croirait parfaitement au Père, et au Fils, et au Saint Esprit, si l’on ne vit bien, la foi seule ne servira de rien pour le salut.» ( Homélies sur l’Évangile de Jean, 31:1).

Saint Augustin (Évêque Catholique d’Hippone 391-430 ap. J-C):« Car il s’est sacrifié pour nos péchés, et il est ressuscité pour notre justification ». Pour notre justification? pour nous justifier, pour nous rendre justes. Ainsi tu seras à double titre l’œuvre de Dieu : comme homme et comme juste. Mieux vaut pour toi être juste que d’être homme. Si donc c’est Dieu qui t’a fait homme et si c’est toi qui te rends juste, ton œuvre est préférable à celle de Dieu. Mais non; Dieu t’a fait sans toi, car tu n’as point consenti à être créé par lui. Eh ! comment y aurais-tu consenti, puisque tu n’étais pas? Mais s’il t’a fait sans toi, sans toi il ne te justifie pas. Il t’a donc formé sans que tu le susses, et il ne te justifie qu’autant que tu le veux. » ( Sermons,169:13).

« Nous savons que Dieu n’exauce point les pécheurs; mais si quelqu’un est serviteur de Dieu, et fait sa volonté, il l’exauce ». Il parle comme un homme dont les yeux sont encore frottés de boue, car Dieu exauce aussi les pécheurs; s’il n’en était pas ainsi, le publicain aurait inutilement dit, en baissant les yeux et en se frappant la poitrine : «Seigneur, ayez pitié de moi, car je suis un pécheur». Cet homme a, par sa confession, mérité d’être justifié, comme cet aveugle a mérité de recouvrer la vue. (Traités sur l’Évangile de Jean 44:13)